Françoise, la ferme de la Dîme et une Vision : une Agriculture riche en biodiversité (Orp-jauche)

Votre participation à partir de

15,34 

Françoise Schepers, agricultrice inspirante, a un rêve : un verger de 40 fruitiers et 170 mètres de haie double rang sur ses parcelles. Ombrage, biodiversité et patrimoine naturel en perspective !

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Descriptif du projet

Montant
€ TTC
Participation
A partir de 15.34 €
Carbone
4/10
Biodiversité
7/10
Eau
5/10
Bien-être animal
7/10

Laissez-nous vous parler de Françoise, agricultrice à Marilles (Orp-Jauche)

Le projet nous est parvenu par le GAL Culturalité et Paul-Emile Dewulf, planteur de vergers. Un projet d’envergure où PlantC pouvait tenir un rôle clé dans la concrétisation du projet.

Alors, nous programmons une visite sur la parcelle de Françoise, nous visualisons le projet et surtout, nous posons la question si chère à PlantC : «  Et c’est cela, que nous apprécions soutenir. Certes des projets en faveur de la biodiversité, mais surtout une vision long terme sur ce que nous léguons au futur.

Nous devons être francs à ce stade. Nous avons été frappés par l’énergie, l’optimisme et le charisme que dégage Françoise. Derrière ces futurs arbres, c’est cette femme agricultrice hors du commun que nous soutenons. Cela aussi, c’est important pour PlantC.

Françoise Schepers, une agricultrice engagée à Orp-Jauche.

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Une agricultrice à la tête de la Ferme de la Dîme (Marilles-Orp-Jauche)

Françoise est donc agricultrice dans sa ferme en polyculture élevage : la Ferme de la Dîme. Elle décrit son élevage en mode extensif : ce sont des vaches de la race blanc bleu belge, où les veaux sont laissés au pis le plus longtemps possible. Au niveau des cultures, le fumier retourne au champs et Françoise exerce très peu le labour. Enfin, ses terres bénéficient toujours d’un couvert en interculture (ces fameuses cultures que vous voyez en inter-saison pour éviter de laisser un sol à nu et donc plus propice à l’érosion). En culture, Françoise nous parle de froment (dont la paille va au bétail), maïs d’ensilage (de nouveau pour le bétail) et des prés de fauche (miam miam pour les bêtes), enfin chicorée/betterave. Un cinquième de la superficie héberge aussi une culture de pommes de terre. Au total, ce sont près de 100 hectares que l’agricultrice gère d’une main de fer (dans un gant de velours).

Françoise auprès de son bétail.

La Ferme de la Dîme, impliquée dans un Groupement d’Agriculteurs en Agroécologie GAA.

L’agroécologie connait en 2022, un soutien de la Wallonie. La Région met alors en place une plateforme pour promouvoir l’agroécologie, TERRAE. Et en parallèle, des groupements d’agriculteurs engagés dans cette pratique (GAA) se créés afin que les différents retours d’expérience soient communiqués entre agriculteurs.trices et surtout pour mettre des projets pilotes en test.

C’est tout naturellement que Françoise rejoint donc le GAA HORJ – PBW, c’est à dire le Groupement d’Agriculteurs en Agroécologie regroupant les villages d’Hélécine, Orp, Ramilies et Jodoigne en Province de Brabant wallon. Ce GAA qui comptabilise une vingtaine d’agriculteurs de la région est coordonné par Frédérique Hupin, agronome indépendante et journaliste.

On parle plantation ?

Tout d’abord, le verger. il sera constitué de 40 arbres. Les variétés sont relativement établies mais nous ne sommes pas à l’abri d’un changement de dernière minute. Aujourd’hui, de pommiers, poiriers, pruniers, cerisier, griottier, cognassier et murier. Le tout sera protégé car les vaches pâturerons la parcelle. C’est ce qu’on appelle plus communément un pré-verger. Cela est bénéfique pour limiter les dégâts liés aux campagnols et surtout pour limiter la concurrence adventices.

En outre, les arbres fournissent de l’ombre indispensable aux animaux pendant les fortes chaleurs estivales, réduisent l’érosion des sols et tempèrent localement le climat. De leur côté, les vaches enrichissent le sol avec leurs déjections et piétinent les galeries de campagnols, ennemis notoires des vergers.

Le verger sera ICI !

Et pas loin, deux tronçons de haie double rang, ce qui fera au total 170 mètres de haie double rang diversifiée. L’objectif est simple : ramener un patrimoine arbustif disparu pour accueillir et nourrir la faune locale.

Projet vue d’en haut.

 

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