Reboisement à Saint-Vith
Projet soutenu par
Chez Fabribois, on choisit de planter des essences utilisées dans notre entreprise pour soutenir la mission de PlantC, rendre nos forêts plus résilientes face à la sécheresse et à la maladie.
Ariane et Philippe Justin
Le projet en détails
Il s’agit d’un reboisement sanitaire suite à un déboisement ponctuel du à des attaques de scolytes . Ce programme visait à soutenir la plantation de 2.000 arbres sur 0,98 hectare.
Deux espèces sont présentes : 240 chênes pédonculés (Quercus robur), et 1760 mélèzes hybrides (Larix x eurolepis).
- Période de plantation : Printemps 2021
- Le taux de reprise a été vérifié à l’automne 2022. une vérification sera effectuée concernant les mélèzes à l’automne 2023.
- 223,5 tonnes de CO2 séquestrés sur 30 ans.
Le forestier est impliqué dans la gestion durable de ses parcelles. Il a choisi d’intégrer dans ce reboisement 250 pins de Corse (Pinus nigra subsp. Laricio Maire). A quelques centaines de mètre, il a participer au programme “Forêt résiliente” pour réfléchir différemment la gestion, régénérer la forêt et l’orienter vers une forêt plus résiliente aux changements climatiques.
Projet mené en partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.
Visite de la parcelle en 2022
Le forestier nous accueille sur la parcelle en cette journée du 21 octobre 2022. Celui-ci nous remet dans le contexte où sa parcelle a été endommagée par le scolyte. Suite à la coupe sanitaire, il y a donc eu projet de reboisement.
Grâce à sa vitesse de croissance et sa fane de bonne décomposition, le mélèze joue un rôle non négligeable dans l’optique d’une diversification de la faune et de la flore. Car en effet, le mélèze permet le développement, sous son couvert léger, d’une strate herbacée et arbustive. Si bien que cela est tout bénéfice pour le sol, les champignons, les plantes et les animaux. Le mélèze joue aussi un rôle protecteur pour une plantation ultérieure en sous-étage d’une essence à croissance plus lente.
Les rémanents de la coupe sont disposés en andains sur le pourtour de la parcelle. Le long de ces andains, les 240 chênes pédonculés sont plantés, pour bénéficier d’une protection naturelle. Le chêne pédonculé est adapté aux sols acides et oligotrophes (pauvres), s’il est bien alimenté en eau, ce qui est le cas ici. De plus ceux-ci produiront des glands, favorables à la faune.
Alerte sécheresse et ravageur : une plantation sous haute surveillance !
La plantation a subi les affres de la sécheresse estivale 2022. Dans la foulée de la visite de la parcelle en octobre, nous observons que les chênes sont préservés (ils sont abrités par l’andain). En revanche, les mélèzes, notamment les plus exposés, au centre de la parcelle sont atteints par la chaleur et l’hylobe.
L’hylobe, coléoptère, curculionidé, est le plus important ravageur des reboisements résineux dans leurs premières années. Il peut anéantir une plantation en quelques jours par les morsures qu’il effectue sur l’écorce de la tige des jeunes plants.
(source : agriculture.gouv.fr )
C’est la raison pour laquelle le forestier s’engage à regarnir au printemps 2023. Rendez-vous donc l’année prochaine pour de nouvelles information !
2023 : un regarnissage qui s’adapte aux contraintes climatiques
Les chênes pédonculés ont bien repris et sont en place.
Les mélèzes (au centre de la parcelle) touchés par la sécheresse et l’hylobe, ont subi une perte d’environ 40% (constat fait à l’automne passé 2022) d’où le regarnissage de ce printemps.
Vu la résistance au stress hydrique de l’été passé, le forestier a choisi de regarnir la parcelle, avec 1.000 pins de Corse et 100 pins sylvestres pour palier au risque de sécheresse. Le réchauffement climatique induit de plus en plus d’adaptation au niveau des peuplements.