Reboisement à Hardigny

À Hardigny, PlantC a soutenu le reboisement de 2.000 arbres ! En tout, quatres essences  ont été implantées.

Projet soutenu par

Le reboisement de Hardigny en détail

A Hardigny, il s’agit d’un projet de reboisement où PlantC intervient dans le soutien de 2.000 arbres sur près de 4,12 hectaresQuatre essences sont implantées : Mélèzes hybrides et du Japon, chênes sessiles et épicéas.

Cette combinaison constituée d’essences feuillues, de résineux et s’inscrit dans un reboisement d’une parcelle de résineux post-scolyte.

Faire appel à une diversité d’essence, c’est favorable à l’avifaune (fleurs, fruits et glands, sources de nourriture pour les oiseaux, insectes et petits mammifères par exemple). Par conséquent, lors de la chute des feuilles, l’humus est généré et les systèmes racinaires sont complémentaires. Et cela impactera le recyclage des éléments profonds, l’activité biologique du sol, la fixation et la structuration du sol.

  • Période de plantation : Février 2023.
  • Taux de reprise : 90%
  • 748.22 tonnes de CO2 séquestrés sur 30 ans.

Projet mené en partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.

Visite de la parcelle de Hardigny en 2024

Cette parcelle, qui mesure 4,12 ha, a été plantée au printemps 2023 et en témoigne la joie du propriétaire, nous avons constaté que le nombre de plants survivants a atteint au moins 90%.

C’est un excellent résultat qui met en exergue la bonne connaissance du propriétaire en matière de gestion sylvicole, car les essences sont clairement en station.

Parmi les essences, nous retrouvons :

  • L’épicéa. Vous avez tous déjà vu un épicéa puisque c’est le résineux le plus commun en Wallonie. Bien qu’il ait été victime d’attaques de scolytes, certains forestiers tentent encore leur chance avec cette essence. Du moment qu’il est bien en station et à une altitude suffisante, il y a des chances pour qu’il puisse croître correctement.
  • Le mélèze du Japon. Le mélèze du Japon est surtout apprécié pour sa croissance rapide, sa productivité et son bois de qualité. Il est, toutefois, assez sensible à la sécheresse, au vent et aux effets de compétitions. Il faut donc toujours surveiller les ronces, fougères ou autres végétaux qui pourraient l’empêcher de croître à sa guise !
  • Le mélèze hybride. Le mélèze hybride est une véritable flèche par rapport au mélèze européen et japonais dont il est issu. Doté d’une résistance au chancre et bénéficiant d’une amplitude trophique remarquable, c’est un arbre qui est de plus en plus planté en Belgique. De plus, comme les autres mélèzes, ses épines sont caduques, ce qui favorise la régénération naturelle sous son couvert. Et ça, on adore (ou du moins la biodiversité adore) !
  • Le chêne sessile. Véritable hot spot de biodiversité, il est la figure de proue parmi ses cousins pour sa résilience et son adaptation au changement climatique. Cette essence principalement héliophile est moins gourmande en eau que d’autres chênes.

Mais… sur le terrain, on peut déjà observer quelques végétaux envahissants comme la ronce et le sureau qui pourraient entraver la bonne croissance des essences. Heureusement, pour nos futurs arbres, les propriétaires sont très consciencieux et regardent attentivement la gestion de leur forêt ! 😉

La parcelle à côté avec de beaux chênes