Reboisement à Aubange
À Aubange, PlantC a soutenu le reboisement de 600 arbres ! En tout, quatre essences ont été implantées.
Projet soutenu par

Le reboisement de Aubange en détail
A Aubange, il s’agit d’un projet de reboisement où PlantC intervient dans le soutien de 600 arbres sur 0,5 hectares. Quatre essences sont implantées : Mélèze d’Europe, tilleul à petite feuille, alisier torminal et châtaigner.
Cette combinaison constituée d’essences feuillues, de résineux et s’inscrit dans un reboisement d’une parcelle de résineux post-scolyte.
Faire appel à une diversité d’essence, c’est favorable à l’avifaune (fleurs, fruits et glands, sources de nourriture pour les oiseaux, insectes et petits mammifères par exemple). Par conséquent, lors de la chute des feuilles, l’humus est généré et les systèmes racinaires sont complémentaires. Et cela impactera le recyclage des éléments profonds, l’activité biologique du sol, la fixation et la structuration du sol.
- Période de plantation : Février2023.
- Taux de reprise : plus de 80%. Le propriétaire a dû regarnir à cause des frottis réalisés par le chevreuil.
- 53,90 tonnes de CO2 séquestrés sur 30 ans.
Projet mené en partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.
Visite de la parcelle de Aubange en 2025
Cette parcelle d’un demi hectare a été plantée à l’hiver 2023. Nous soulignons l’attention que le propriétaire a apporté à sa plantation. Très régulièrement, il est venu l’entretenir en passant entre les lignes de plantation avec son tracteur attelé d’un gyrobroyeur pour limiter la pression des adventices sur les plants. Cela témoigne également d’une fine connaissance du propriétaire en matière de gestion sylvicole puisque le mélèze ne supporte absolument pas la compétition latérale.
Le choix des essences est résolument tourné vers l’avenir. En effet, nous comptons des essences qui vont bien s’adapter au climat futur comme le tilleul à petite feuille et l’alisier torminal. Le châtaigner et le mélèze d’Europe sont plus exigentes en apport d’eau, ce que le terrain permet ici.
Un petit tour d’horizon des essences :

- Le mélèze. Le mélèze est surtout apprécié pour sa croissance rapide, sa productivité et son bois de qualité. Il est, toutefois, assez sensible à la sécheresse, au vent et aux effets de compétitions. Il faut donc toujours surveiller les ronces, fougères ou autres végétaux qui pourraient l’empêcher de croître à sa guise !
- L‘alisier torminal. Arbre à arbuste de 15-20 m de haut, il peut atteindre 30 mètres de haut en forêt. Mellifère, entomophile, ses fruits sont appréciés des oiseaux et autres animaux comme le blaireau qui contribue à disséminer les graines de l’arbre en les mangeant.
- Le châtaigner. Véritable hot spot de biodiversité, cet arbre peut pousser jusqu’à 30-35 mètre de hauteur. Il fournit rapidement du bois de qualité, pour autant qu’il soit bien suivi. Ses fleurs écarlates jaunes, appelées châtons, sont visibles au cours du mois de juin et illuminent la forêt.
- Le tilleul à petite feuille. Cet arbre peut pousser jusqu’à 30-35 mètres de haut et est un véritable allié pour le forestier dans ce contexte de changement climatique. Bien qu’il soit généralement boudé en industrie puisque le bois est non-durable, le tilleul peut parfaitement convenir en mobilier ou aménagements d’intérieur ou encore pour des jouets en bois.

Le propriétaire a à cœur de développer une sylviculture visant à mélanger les essences pour que sa forêt soit plus résiliente face aux changements climatiques que nous connaissons actuellement. Dans ses diverses parcelles, il y a tantôt des mélanges entre les peuplements et entre les essences au sein des peuplements.

