Reboisement à Cerfontaine

À Cerfontaine, PlantC a soutenu le reboisement de 1125 arbres ! En tout, il y a sept essences différentes.

Projet soutenu par

Le reboisement de Cerfontaine en détail

Il s’agit d’un projet de reboisement où PlantC intervient dans le soutien de 1.125 arbresSept essences sont implantées :

  • Pin sylvestre : 300 individus.
  • Châtaignier : 260 individus.
  • Alisier torminal : 150 individus.
  • Bouleau verruqueux : 225 individus.
  • Charme : 140 individus.
  • Erable sycomore : 40 individus.
  • Pommier sauvage : 10 individus.

Cette combinaison est constituée d’essences feuillues et résineuses et s’inscrit dans un reboisement consécutif à un chablis d’épicéas.
La plantation a été réalisée par M. Monseur, coach forestier avec de l’expérience. Il s’agit d’un reboisement diversifié pins et feuillus, en plein et en petites cellules.

Faire appel à une diversité d’essences, c’est favorable à l’avifaune (fleurs, fruits et glands, sources de nourriture pour les oiseaux, insectes et petits mammifères par exemple). Lors de la chute des feuilles, l’humus est généré. De plus, il s’agit d’espèces dont les systèmes racinaires sont complémentaires. Cela impactera le recyclage des éléments profonds, l’activité biologique du sol, la fixation et la structuration du sol.

  • Période de plantation : Novembre 2023.
  • Projet PEFC.
  • Le taux de reprise : vérification en cours.
  • 93.26 tonnes de CO2séquestrés sur 30 ans.

Projet mené en partenariat avec la Société Royale Forestière de Belgique.

Visite de la parcelle en 2025

25 avril 2025, arrivés sur la parcelle, nous avons très vite une vue des plantations nouvelles. Le forestier rappelle le contexte : une mise à blanc très progressive des plantations atteintes par le scolyte, étalée sur plusieurs années. Cela ne s’est pas fait en une fois.

Deux pratiques ont été appliquées. Une pratique sur une première zone à savoir qu’après la mise à blanc, le gyrobroyeur a été passé. Ensuite, pendant 2 ans, aucune action n’a été faite sur cette parcelle. La plantation a été aisée à mener, en plein avec un écartement de 3 mètres entre les lignes, par 2.5m. Avec un mélange d’espèces.

Sur une deuxième zone, au Nord, le gyrobroyeur n’a pas été mobilisé. Les rémanents ont été regroupés en andain. La plantation n’a pas été réalisée en plein vu la présence des souches. En effet, c’est tout un travail de plantation en cellule de 9 plants qui a été réalisé. Parmi ces 9 plants, 5 seront objectifs, et 4 en bourrage. Le même mélange des espèces a été utilisé que sur la première parcelle.

Les chevreuils et sangliers sont présents dans la région. C’est pourquoi, le choix d’une protection par une clôture a été opéré. Néanmoins, pour la deuxième parcelle au Nord, c’est le choix de gaines individuelles qui a été fait. Petite astuce : la gaine protège aussi de la pression des herbacées.

Visite de la parcelle forestière à Cerfontaine, avec M. Monseur. Pour cette partie, la cloture a été privilégiée pour protéger les jeunes plants des dégâts gibiers.

Les espèces ont été sélectionnées sur base de plusieurs tests menés sur le terrain, et en se référant aussi au Fichier Ecologique des Essences. Historiquement, nous retrouvons dans cette localité, des chênaies. Or, elles sont en souffrance depuis plusieurs années (manque de profondeur de sol, sécheresse répétitive, les symptômes sont la défoliation et des coulées noires sur le tronc). M. Monseur a donc opté sur un enrichissement en espèces afin de diversifier la forêt.

Nous retrouvons 3 espèces « objectif » (pin sylvestre, châtaignier, alisier torminal). Sachant qu’aucun châtaignier n’a été planté dans la région de Senzeilles auparavant. L’alisier est par contre présent de manière dispersée. Il est choisi car malgré sa croissance lente, c’est une espèce qui peut tenir sur la longueur, par rapport au châtaignier. Tout comme le chêne, son bois est intéressant. L’alisier n’est aujourd’hui plus recherchée en raison du monopole pris par le chêne et le hêtre qui a progressivement dévalorisé la plupart de nos essences nobles. Néanmoins, l’alisier qui présente des qualités intéressantes a été très apprécié dans le passé et a donc toute sa place aujourd’hui dans une approche de diversification et de revalorisation de nos essences indigènes. Le pommier sauvage a été choisi en faveur de la biodiversité (fleurs, pollen, fruits).

Pour les plantations en cellule : au centre en croix, les espèces objectifs et aux quatre coins du carré, de l’érable sycomore ou du charme. Entre les cellules, nous laissons place à la regénération naturelle. Il y a aussi quelques lignes de bouleaux verruqueux, même s’il est présent naturellement. L’érable sycomore a été privilégié au niveau de la cuvette.

En terme de gestion, même si la ronce est quelques fois contenue (uniquement dans les lignes), l’objectif est d’intervenir le moins possible au regard des périodes de sécheresse (une couverture au sol peut préserver le sol d’un assèchement). Dans quelque temps, les digitales fleuriront de toute leur splendeur ! En présence spontanée, nous retrouvons aussi des ligneux comme le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, merisier, l’érable sycomore et champêtre.

Zone forestière héritée de l’arrière grand-père de M. Monseur, nous savons la plantation entre de bonnes mains !

Immersion

Le 06 juin 2025, nous visitions la parcelle en compagnie du forestier et d’Arnaud. C’est grâce au soutien d’entreprises telles que Wallonie Entreprendre, Vo-Group et Smart2circle